Publié dans Politique

Transparence - 98 % des actions de la Société municipale de gestion digitale appartiennent à la CUA

Publié le jeudi, 07 avril 2022

« Comme promis », le cabinet du maire de la Commune urbaine d’Antananarivo a publié hier plusieurs documents relatifs à la gestion de la Municipalité dont l’une concerne la composition du capital de la Société municipale de gestion digitale (SMGD), entité chargée de la gestion des parkings dans la Capitale. Le premier magistrat de la ville des mille a souhaité publier les documents en question par souci de « transparence » alors que des personnes tentent de jeter l’opprobre sur l’exécutif communal. Selon les documents publiés, la Société municipale pour le développement et l’investissement, ex-OMAVET détenue à 100% par la Commune urbaine d’Antananarivo détient ainsi 492 des 500 parts sociales que compte la SMGD. Soit 98 % de la totalité des parts au sein de cette société anonyme. 

Les 8 autres parts restantes reviennent aux 8 administrateurs de la société, parmi lesquels des représentants de l’Exécutif municipal et du Conseil municipal. Dans sa publication, l’équipe du maire précise que « chaque action est détenue par un administrateur au titre d’un prêt dans le cadre d‘une convention signée qui ne rapporte pas de dividende ; n’est pas assortie d’indemnités ou de jeton de présence ; et qui est rétrocédée dès lors que l’administrateur n’est plus en fonction au sein de la CUA ». A la lecture desdites explications, il apparaît donc que Naina Andriantsitohaina et les autres administrateurs ne touchent pas d’une éventuelle somme d’argent versée aux associés, prélevée sur le bénéfice ou sur les réserves de la société, ni d’une quelconque rémunération accordée aux membres lors de réunions. 

En outre, les administrateurs ne le seront plus dès lors qu’ils ne seront plus en poste à la CUA, remplacés par leurs successeurs.  « Tout le reste n’est que mensonge », martèle ainsi la Mairie en réponse aux allégations d’une frange de l’Opposition particulièrement active dans les réseaux sociaux basée à l’étranger. Des personnes qui se prévalent du titre de lanceurs d’alerte mais dont les informations sont

pourtant incomplètes lorsqu’elles ne sont pas totalement erronées, comme notamment lorsqu’ils disent que chacun des administrateurs détiendrait 20 % des parts de la société…

La rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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